Créée en 2019, ARA est une association à but non‐lucratif (Loi de 1901) au service des familles qui, dans le contexte de la seconde guerre mondiale, ont été victimes de spoliation ou de vente forcée d’oeuvres d'art, d’objets de la vie quotidienne (livres, instruments de musique, etc.), de biens immobiliers et d’actifs industriels ou commerciaux.
Sa présidente, Elizabeth Royer‐Grimblat, se consacre aux biens spoliés depuis plus de vingt ans. Son brillant « tableau de chasse », en termes d'oeuvres restituées, parle pour elle. Cette longue pratique lui a permis de constituer, au fil des années, le fonds d'archives et la bibliothèque aujourd’hui mis à la disposition de l'association.
Ce qui définit ARA, c’est :
son refus de tirer profit des restitutions auxquelles elle participe (prestations non facturées) ;
son soutien de toutes les revendications légitimes, y compris et surtout celles qui ne pourraient aboutir faute de moyens — contrairement à la plupart des entreprises et associations actives dans le même domaine, notamment celles du monde anglo‐saxon ;
son fonds d’archives spécialisé qui fait référence depuis de nombreuses années ;
son réseau de collaborateurs internationaux, représentants d’institutions de renom, soudés par
des décennies de bonnes pratiques ;
sa grande capacité d’enquête grâce à ses fondateurs et ses collaborateurs permanents, ainsi qu’à la rémunération juste des chercheurs qu’elle sollicite ;
sa grande éthique et son respect de la confidentialité la plus stricte.